Pâques

C’est une joie profonde pour nous,
Seigneur de l’univers,
de te rendre grâce
en cette nuit de Pâques,
illuminée par le visage radieux
du Ressuscité.

Comme une aube longuement attendue,
tu viens dissiper nos ténèbres.
Tu fais resplendir une espérance invincible
là où la mort semblait triompher.

Par la lumière que répand ta Parole,
tu éclaires nos cheminements tortueux.
Par l’eau du baptême et le don de l’Esprit,
tu nous affranchis de nos idoles.
Par le partage eucharistique,
tu fais grandir en nous l’homme nouveau.

Qu’éclate dans le ciel
la joie des anges !
qu’éclate sur la terre
la joie des fils de Dieu !

Charles Wackenheim

La messe de Noël…

… et la raclette avec l’Evêque émérite Harald était un franc succès. Nous avons également eu le plaisir d’avoir parmi nous le conseiller synodal Franz Murbach et nous souhaitons vivement remercier les deux d’avoir participer à cet évènement.

Nous avons célébré une magnifique messe, accompagnée de musique, entre autre aussi une interprétation par notre organiste Basile, notre paroissienne Catherine et notre vice-présidente Geneviève du chant « Stille Nacht, heilige Nacht ».

Et voici également quelques impressions en image :

Malgré que les plombs ont sautés à cause des 2 appareils pour la raclette, nous avons passé un merveilleux moment tous ensemble.

Le conseil de paroisse vous souhaite un Noël béni !

Méditation sur l’Avent

de Frère ALOIS de la communauté de Taizé

Vitrail de frère Eric, Eglise de la Réconciliation à Taizé

Et si le temps de l’Avent venait renouveler l’espérance en nous ? Non pas un optimisme facile qui ferme les yeux sur la réalité, mais cette espérance forte qui jette l’ancre en Dieu et qui permet de vivre pleinement dans l’aujourd’hui.

L’année chrétienne commence par l’Avent, le temps de l’attente. Pourquoi ? Pour nous révéler à nous-mêmes l’aspiration qui nous habite et pour la creuser : le désir d’un absolu, vers lequel chacun tend de tout son être, corps, âme, intelligence, la soif d’amour qui brûle
en chacun, du nourrisson jusqu’à la personne âgée, et que même l’intimité humaine la plus grande ne peut pas entièrement apaiser.

Cette attente, nous la ressentons souvent comme un manque ou un vide difficile à assumer. Mais loin d’être une anomalie, elle fait partie de notre personne. Elle est un don, elle nous conduit à nous ouvrir nous-mêmes, elle oriente toute notre personne vers Dieu.

Osons croire que le vide peut être habité par Dieu et que déjà nous pouvons vivre l’attente avec joie. Saint Augustin nous y aide quand il écrit : « Toute la vie du chrétien est un saint désir. Dieu, en faisant attendre, étend le désir ; en faisant désirer, il étend l’âme ; en étendant l’âme, il la rend capable de recevoir… Si tu désires voir Dieu, tu as déjà la foi. »

Frère Roger aimait cette pensée d’Augustin et c’est dans cet esprit qu’il priait : « Dieu qui nous aimes, quand nous avons le désir d’accueillir ton amour, ce simple désir est déjà le commencement d’une foi toute humble. Peu à peu au tréfonds de notre âme s’allume une flamme. Elle peut être toute fragile mais elle brûle toujours. »

La Bible met en valeur le long cheminement du peuple d’Israël et montre comment Dieu a lentement préparé la venue du Christ. Ce qui est passionnant dans la Bible, c’est qu’elle raconte toute l’histoire de l’amour entre Dieu et l’humanité. Cela commence par la fraîcheur d’un premier amour, puis viennent les limites et même les infidélités. Mais Dieu ne se fatigue pas d’aimer, il cherche toujours son peuple. En fait, la Bible est l’histoire de la fidélité de Dieu. « Une femme oublie-t-elle son petit enfant ? Même s’il y en avait une qui oubliait, moi je ne t’oublierai pas. » (Is 49.15)

Lire cette longue histoire peut éveiller en nous le sens des lentes maturations. Parfois nous voudrions tout, tout de suite, sans voir la valeur du temps du mûrissement ! Mais les psaumes nous ouvrent une autre perspective : « Mes temps sont dans ta main, Seigneur. » (Ps. 31.16)

Savoir attendre … Etre là, simplement, gratuitement. Se mettre à genoux pour reconnaître, même avec le corps, que Dieu agit tout autrement que nous l’imaginions. Ouvrir les mains, en signe d’accueil. La réponse de Dieu nous surprendra toujours. En nous préparant à Noël, l’Avent nous prépare à l’accueillir.

Même si nous n’arrivons pas toujours à exprimer notre désir intérieur par des paroles, faire silence est déjà l’expression d’une ouverture à Dieu. Pendant cette période de l’Avent, nous nous rappelons que Dieu lui-même est venu, à Bethleem, dans un grand silence.

Le vitrail de l’Annonciation, qui se trouve dans l’église de Taizé, fait voir la Vierge Marie toute recueillie et disponible, elle se tient en silence dans l’attente que se réalise la promesse de l’ange de Dieu.

Comme la longue histoire qui a précédé le Christ a été le prélude à sa venue sur la terre, de même l’Avent permet pour nous chaque année une ouverture progressive à la présence du Christ en nous. Jésus discerne notre attente comme il a discerné un jour celle de Zachée. Et comme à lui, il nous dit : « Il me faut aujourd’hui demeurer chez toi. » (Luc 19.5)

Laissons naître en nous la joie de Zachée. Alors nos cœurs comme le sien s’ouvriront aux autres. Lui décide de donner la moitié de ses biens aux pauvres. Nous, aujourd’hui, nous savons qu’une grande part de l’humanité a soif d’un minimum de bien-être matériel, de justice, de paix. Pendant le temps de l’Avent, y a-t-il des solidarités que nous pouvons assumer dans notre vie ?

Les textes qui sont lus dans la liturgie pendant l’Avent expriment comme un rêve de paix universelle : « grande paix jusqu’à la fin des lunes » (Ps 72,7), « une paix sans fin » (Is 9,6), une terre où « le loup habite avec l’agneau » et où il n’y a plus de violence (Is 11,1-9).

Ce sont des textes poétiques mais ils réveillent en nous une ardeur. Et nous voyons que « la paix sur la terre » peut germer dans des réconciliations qui s’accomplissent, dans la confiance que les uns retrouvent avec les autres. La confiance est comme un petit grain de moutarde qui va croître et, peu à peu, devenir le grand arbre du règne de Dieu où s’étend une « paix sans fin ». La confiance sur la terre est un humble début de la paix

Messe de la rentrée, 24.09.23

Notre chapelle Ste Marie du Servan est en travaux dès mi-septembre.

Nous nous réjouissons donc de pouvoir célébrer notre messe de la rentrée chez nos frères et sœurs adventiste qui nous prête leur église qui se situe à côte de Christ Church à l’ Avenue de l’Eglise Anglaise 8, 1006 Lausanne . La messe a lieu à 17h comme d’habitude .

Vue depuis l’avenue d’Ouchy – à droite se trouve l’Eglise anglicane Christ Church
Intérieur de l’église adventiste

Retour sur le synode à Liestal en images

Le 2 et 3 juin 2023 s’est tenu la 156e session du Synode national à Liestal (BL). Communiqué de presse

Voici quelques impressions en images

Assemblée générale

Le 23 avril 2023, après notre messe de 17h à 18h suivera l’assemblée générale annuelle. Nous vous attendons nombreux et vous mettons ici à disposition l’ordre du jour à télécharger.

Si vous souhaitez recevoir le PV de l’assemblée générale de l’an dernier, vous pouvez le demander par mail

Pâques

Prière pour un matin de Pâques

Le Christ est ressuscité des morts, par la mort il a vaincu la mort, à ceux qui sont dans les tombeaux Il a donné la vie !

Réjouissons-nous en ce jour de la Résurrection car le Christ, hier accablé de moqueries, couronné d’épines, pendu au bois, aujourd’hui se relève du tombeau.

Réjouissons-nous car le Christ baigne de sa clarté ceux que les ténèbres de l’enfer retiennent captifs.

Réjouissons-nous en ce printemps de la vie, car une espérance jaillit parmi les victimes des guerres, des tremblements de terre, parmi les affligés du corps et de l’âme.

Réjouissons-nous, car, par la croix, toute tristesse est abolie, et la joie inonde le monde.

Réjouissons-nous, car le Seigneur est descendu au plus profond de la terre, est descendu au plus profond du cœur des hommes où se tapit l’angoisse ; il les a visités, Il les a illuminés, et tourments, angoisse, enfer sont anéantis, engloutis dans l’abîme d’amour ouvert au flanc percé du Seigneur.

Réjouissons-nous, car il est ressuscité le Christ, la joie éternelle.

Michel Evdokimov (prêtre orthodoxe)

Rejoignez-nous à notre messe de Pâques à 17h en la Chapelle Ste Marie du Servant, suivie d’un apéro convivial !

Vendredi Saint

Venez nous rejoindre le Vendredi Saint, 7 avril 2023 à Christ Church Lausanne à 11h pour une célébration ensemble avec la communauté anglicane !

Nous vous invitons également de relire cet article

.

.

Le Vendredi saint est la commémoration religieuse célébrée par les chrétiens le vendredi précédant le dimanche de Pâques. Il marque le jour de la crucifixion et de la mort de Jésus-Christ. Il fait partie du triduum pascal, qui s’étend du Jeudi saint (commémoration du dernier repas du Christ avec ses apôtres) aux vêpres du dimanche de Pâques.

Journée lumineuse

La fête des Rameaux ouvre la Semaine Sainte. Cette fête fait mémoire de ces jours où Jésus fut acclamé comme un roi par les habitants de Jérusalem qui le saluaient avec des palmes, avant d’être condamné à mort comme un malfaiteur. Les « rameaux » de feuillage toujours vert, bénis par le prêtre, rappellent que la vie ne finit pas.

Voici une réflexion pour vous, afin d’illuminer votre dimanche des Rameaux :

La grande majorité des églises sont orientées selon les points cardinaux. L’avez-vous déjà remarqué ? Mais le chœur est presque toujours orienté vers l’est, et ce pour une bonne raison. Car c’est à l’est que le soleil se lève. C’est de là que vient la lumière et que commence chaque nouveau jour. La lumière ne se contente pas de chasser la nuit. Elle chasse aussi les mauvaises pensées qui peuvent parfois nous assaillir. Quand un nouveau jour se lève, c’est parfois comme une délivrance.

Demain commence la Semaine sainte, c’est-à-dire la semaine qui rappelle les derniers jours de la vie de Jésus, il y a près de 2000 ans. C’étaient des jours sombres – pour Jésus lui-même et pour ses amis. Pour les hommes et les femmes qui l’avaient accompagné à Jérusalem. Ils ont assisté à l’hostilité à l’égard de Jésus. Comment l’ambiance s’est envenimée et est devenue de plus en plus dangereuse pour eux. Un moment comme un cauchemar dans la nuit. Et qui ne voulait tout simplement pas finir. À la fin, Jésus est mort. Et ses amis ? Abandonnés et perdus, comme dans un cauchemar et comme pris au piège dans une nuit qui ne veut tout simplement pas finir.
Mais un nouveau matin s’est levé, à Pâques, trois jours plus tard. Et il a délivré les hommes et les femmes qui entouraient Jésus du cauchemar de la nuit. Ils ont pu respirer, relever la tête et se mettre en route vers un nouveau jour et une nouvelle époque.

Et c’est ce que racontent les lieux de culte jusqu’à aujourd’hui. Chaque fois qu’un nouveau jour les fait briller, venant de l’est. Qu’aujourd’hui soit pour vous tous un jour plein de lumière !